pharmacie en mode guérilla. Il faut rester vigilant, mais il ne faut pas paniquer. Erik Beerten et Christine Bruneel Focus — 13 Focus Antwerpen 45 45 18 Annales n° 9 - septembre 2015 fermeture. On m’a répondu que la police ne pouvait pas intervenir partout où quelqu’un se sentait en insécurité. » Ou encore: « Cela ne sert à rien de téléphoner à la police. » Eddy De Raedt: Si vous remarquez quelque chose de suspect, vous ne devez jamais hésiter d’appeler la police. Mais je comprends bien ces critiques. Le modèle policier belge est bon, mais c’est un modèle à fort ancrage local et les priorités politiques entre services de police peuvent varier. A Liège, par exemple, les collègues de la police locale et fédérale sont très attentifs aux attentes des commerçants; dans d’autres régions, c’est moins le cas. Avec des mesures relativement simples sur le terrain, on peut faire beaucoup et créer de la bonne volonté. Notre projet de collaboration y contribuera certainement. Que conseilleriez-vous aux pharmaciens si vous pouviez leur donner trois conseils ? Eddy De Raedt: Un: moins de cash et le dire clairement aux clients. Deux: un système d’alarme permettant un contact rapide avec une centrale de sécurité ou la police. En couplant un système d’alarme à des caméras, il est désormais possible aussi de permettre au service de police qui intervient de savoir ce qui se passe dans un commerce. Différentes initiatives sont en cours dans plusieurs villes. Et last but not least: soyez vigilants, faites attention aux comportements suspects, adaptez votre comportement,... Bref, agissez avec bon sens ! Grâce à ces trois éléments, le risque diminue substantiellement. Si vous voulez vous sentir encore plus en sécurité, vous pouvez prendre des mesures préventives supplémentaires. Dans l’enquête, quelqu’un suggère un bodyguard armé. Eddy De Raedt: Nous n’avons quand même pas affaire à des bandes organisées qui préparent leur coup durant des semaines et attaquent une Soirées d’information Au moment de clôturer ce numéro des Annales, seules quelques unions locales avaient déjà fixé une date. Quand auront lieu les autres soirées d’information ? Les dates et lieux vous seront communiqués via l’APBnews et les unions locales. Stay tuned ! Voici les dates déjà connues: - UPL: jeudi 8 octobre - CERPAN: lundi 19 octobre - BAF: mercredi 28 octobre - KOVAG: lundi 23 novembre - UPHOC: mardi 24 novembre Sécurité des pharmacies: les résultats de notre enquête Beaucoup d’expériences interpellantes ! L’insécurité en pharmacie interpelle: plus de 670 confrères ont participé à notre enquête sur le sujet. Beaucoup ont déjà été victimes d’agression en officine. Ils ont adapté leur comportement et investi dans des équipements de sécurité... Quant aux séquelles psychologiques, elles restent souvent bien présentes. Qui a participé à notre enquête ? 677 pharmaciens ! Le profil type ? Le pharmacien moyen de notre enquête est titulaire (87%), a plus de dix ans d’expérience en officine (80%) et est une femme (65%). Toutes les provinces sont représentées, bien que de façon inégale. Le Hainaut, Anvers et Bruxelles constituent le top 3. Est-ce le fruit du hasard ? Probablement pas, car la grande criminalité contre les biens (attaques et cambriolages) touche plus particulièrement les villes de Bruxelles, Charleroi et Anvers. Notre pharmacien moyen a déjà été victime, à une ou plusieurs reprises, d’agression en pharmacie (66%). Cet élément doit être gardé à l’esprit lorsqu’on prend connaissance des réponses suivantes. L’expérience influence évidemment les attitudes vis-à-vis des équipements de sécurité et du mode de paiement privilégié dans l’officine. Charleroi 67 83 104 57 99 26 15 116 Les chiffres en blanc indiquent le nombre de répondants par province
Annales_Pharmaceutiques_N_09_septembre_2015
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