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Quand partage de données rime avec plus de sécurité

Article publié 21-05-15

Toute personne qui le souhaite peut désormais demander à son pharmacien d'enregistrer son consentement pour le partage de ses données de santé.

Ce mardi 19 mai, la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block, a remis en lumière, par voie de communiqué de presse (« Simplifiez-vous la santé ! »), les différents avantages liés au partage des données de santé : meilleure connaissance des antécédents et donc des besoins spécifiques du patient, connaissance de ses allergies et/ou contre-indications éventuelles, soins plus rapides et plus efficaces, non-répétition d'examens médicaux déjà effectués, etc.

Ce partage de données entre professionnels de santé n'est toutefois possible que si les personnes concernées y marquent leur accord. En Belgique, le consentement éclairé du patient – garant du respect de sa vie privée – doit être enregistré via la plate-forme fédérale eHealth. Depuis peu, toute personne qui le souhaite peut demander à son pharmacien de s'en charger. La majorité des pharmacies disposent en effet, dans leur logiciel de gestion officinale, d'un module sécurisé qui leur permet d'enregistrer directement le consentement du patient sur simple présentation de sa carte d'identité.

Le saviez-vous ?

Le consentement donné par le patient a un effet immédiat en pharmacie : il permet à son pharmacien d'ouvrir un Dossier Pharmaceutique Partagé (DPP) à son nom et d'ainsi lui garantir un accompagne-ment optimal et des conseils adaptés, non seulement dans sa pharmacie habituelle, mais aussi dans toutes les autres pharmacies du pays. Grâce au DPP, les données relatives aux médicaments délivrés contenues dans le dossier pharmaceutique du patient peuvent être consultées par la plupart des pharmaciens à qui celui-ci s'adresse.*

Les vacances en point de mire…

Très utile, par exemple, en cas de recours au pharmacien de garde (notamment durant un week-end prolongé tel que celui de la Pentecôte), le DPP pourrait aussi l'être pendant les grandes vacances. En
cas de pépin de santé à la côte, dans les Ardennes ou tout autre lieu de villégiature dans notre beau pays, le pharmacien sollicité pourra connaître les médicaments déjà pris par le patient en consultant son DPP.
Il pourra ainsi répondre à sa demande en toute sécurité (éviter, par exemple, une interaction dangereuse entre deux médicaments) et, le cas échéant, lui proposer un traitement adapté et personnalisé.

A quelques semaines du début de l'été, il est donc conseillé à tout un chacun de faire le nécessaire pour disposer d'un DPP. Le plus simple ? En parler directement avec son pharmacien. Afin de diffuser le plus largement possible ce message, une nouvelle campagne d'information a débuté ce jeudi 21 en pharmacie et sur www.pharmacie.be.​


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