Pharmacie urbaine indépendante
= Risque de faillite plus élevé
La revue JAMA Internal Medicine a
publié en octobre 2019 les résultats d’une
étude qui s’est déroulée aux USA. Elle
portait sur les critères qui influencent
éventuellement le risque de faillite d’une
pharmacie. Les chercheurs issus de deux
universités (Illinois et John Hopkins), se
sont penchés sur les fermetures de pharmacies
Les chercheurs mentionnent également
une étude antérieure qui associe la
fermeture des pharmacies au manque
d’adhésion thérapeutique pour les médicaments
sur ordonnance. Ils concluent
que les efforts visant à accroître l’accès
aux pharmacies devraient se concentrer
sur les zones urbaines à haut risque.
PLUS D’INFOS : https://bit.ly/2rEWinb
E. Leclerc vs pharmaciens :
la guerre continue
En 2017, une publicité de la société E.Leclerc promettait
la présence dans « chacune de ses parapharmacies
» de « docteurs en pharmacie et leur disponibilité
pour la délivrance de conseils aux clients », rapporte l’AFP.
L’Union des groupements de pharmaciens d’officine français
(UDGPO) avait aussitôt mandaté des huissiers pour
vérifier l’info… La pêche fut bonne puisque le 3 décembre
dernier, le tribunal de commerce de Créteil a reconnu
le distributeur coupable de communication mensongère.
E.Leclerc est condamné à verser 30.000 euros de
dommages et intérêts à l’UDGPO et à publier le jugement
sur sa page Facebook ainsi que sur le site dédié du
groupe (www.sesoignermoinscher.fr) pendant une durée
de trois mois.
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au cours de la période 2009-2015.
Il en ressort que :
• les pharmacies urbaines courent
significativement plus de risques d’être
déclarées en faillite que les rurales.
C’est d’autant plus vrai si elles servent
une patientèle dite « vulnérable » (à
faible revenu, avec une assurance
maladie limitée ou inexistante). Ce dernier
critère n’a pourtant pas d’impact
dans les pharmacies rurales ;
• rurales ou urbaines, les pharmacies
indépendantes sont plus à risque que
celles appartenant à une chaîne.
L’Allemagne
remboursera des applications santé
C’est une première mondiale, la sécurité sociale allemande va intervenir dans
le coût d’applications santé prescrites par un médecin. Un journal du diabète
virtuel ou un outil d’aide aux femmes enceintes pourra bientôt être prescrit
et pris en charge par les mutuelles allemandes, comme s’il s’agissait
de médicaments ou de dispositifs médicaux. Cette mesure fait partie
d’une loi sur les soins de santé numériques récemment adoptée au
Bundestag, qui vise non seulement à accélérer l’adoption des applications
de santé numériques, mais aussi à simplifier les processus
administratifs grâce à l’informatisation et à améliorer l’utilisation
des données de santé à des fins de recherche, peut-on lire sur
numerikare.be. Cette nouvelle loi devrait entrer en vigueur ce
mois-ci.
Chez nous aussi, la « santé mobile » est en marche
avec le plan e-Santé de Maggie De Block dont est issue
la plateforme www.mhealthbelgium.be dédiée aux apps
santé validées par les autorités.
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