Financement de l’AFMPS :
quoi de neuf depuis le 1er janvier ?
En ce début d’année, les montants* des contributions des pharmaciens
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pour le financement de l’AFMPS changent.
- Alors qu’elles n’avaient pas été indexées en 2019, la taxe annuelle
par pharmacie ouverte au public (anciennement connue sous le
nom de « taxe friture ») et la taxe compte n°1 le sont cette année.
Rappelons que cette dernière sert à financer le Service de Contrôle
des Médicaments, et donc le recontrôle des spécialités et le programme
de qualité des magistrales.
- Après une baisse de près de 7,5 % en 2018, la taxe
compte n°2, qui finance les activités de l’Agence, augmente
cette année.
L’APB veillera à ce que ces redevances du compte n°2
servent à financer des services et projets utiles à notre
secteur. Nous planchons déjà sur plusieurs initiatives en
concertation avec l’AFMPS, que nous vous dévoilerons
ultérieurement. De plus, s’il s’avérait lors de la clôture des
comptes de l’Agence fin 2020 que nos redevances étaient
trop élevées, elles seraient revues à la baisse. Mieux (et
nouveau aussi pour notre secteur à partir de cette année) :
le cas échéant, un remboursement partiel ou intégral
pourrait intervenir en 2021 au travers de la taxe friture.
Comptez sur nous pour y veiller !
*Pour connaître le détail de ces montants et des autres taxes concernant
notre secteur, rendez-vous sur le site de l'AFMPS : https://bit.ly/2QVJXno.
Durée de validité des prescriptions :
La période transitoire arrive à son terme
Si tout va bien, vous avez eu à traiter beaucoup plus de prescriptions
électroniques depuis le 1er janvier. Au moment où nous écrivons
ces lignes (fin 2019), nous espérons vivement qu’eHealth sera parvenu
à gérer sans accros ce flux plus important et qu’aucun incident
(panne…) n’aura été à déplorer depuis que la prescription électronique
est devenue obligatoire.
Quelle est la prochaine étape ?
31 janvier 2020 : fin de la période transitoire
pour l’ancien modèle de prescription « papier ».
Concrètement : à partir du 1er février, l’ancien modèle de prescription
« papier » ne sera plus valable et les prescripteurs devront
utiliser le nouveau modèle. Depuis le 1er janvier, ils ne peuvent rédiger
de prescription papier que s’ils ne sont pas dans leur cabinet (p. ex.
lors d’une visite à domicile), en cas de force majeure (p. ex. une panne
eHealth, ce qui n’est pas improbable) ou s’ils ont plus de 64 ans. Vous
ne devez par ailleurs jamais vérifier si ces conditions sont remplies :
le pharmacien ne peut pas savoir où la prescription a été rédigée, ni
retenir l’âge de tous les prescripteurs.
Lettre aux médecins
Vous avez l’impression d’exécuter beaucoup de prescriptions
rédigées sur l’ancien modèle ? Dans ce cas nous vous conseillons
d’informer le (ou les) médecin(s) (concerné(s)) sur les récents
changements relatifs à la prescription à l’aide de notre modèle de
lettre. De cette manière vous contribuez un peu plus à établir une
bonne collaboration avec les médecins de votre quartier, vous évitez
les désagréments au comptoir, et vous diminuez le potentiel
impact négatif pour vos patients. En effet, à partir du 1er février
vous ne pourrez plus exécuter une prescription papier « ancien
modèle » rédigée après le 31 janvier. Nous examinons avec vos
offices de tarification quel en sera l’impact pratique. Tenez les informations
(ou toute communication) de votre office de tarification à l’oeil !
L’INAMI a lancé sa campagne d’information auprès du grand public
sur le changement de la durée de validité des prescriptions. L’affiche et
les folders que vous avez reçus dans ce numéro des Nouvelles Brèves
vous aideront à informer vos patients !
>> La lettre : https://bit.ly/2FpxUJC (nous vous conseillons d’utiliser
Google Chrome pour être sûr de pouvoir la télécharger).
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