Relations Publiques

La collaboration

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4. La collaboration dans la chaine de soins 

Sous la pression du vieillissement de la population et des changements démographiques, qui entraînent une augmentation de la demande de soins de la part des malades chroniques, notre système de santé atteint ses limites. Une plus grande intégration des soins, transcendant les « frontières » de compétences et les missions respectives des différents prestataires de soins, est indispensable de toute urgence si l’on veut apporter une réponse durable aux besoins de nos concitoyens, quel que soit le lieu où les soins sont nécessaires : à domicile, en maison de repos et/ou de soins, ou à l'hôpital.

La collaboration interdisciplinaire entre les prestataires de soins et le partage de données entre les différentes lignes de soins constituent une exigence fondamentale et doivent devenir la norme. Le pharmacien d'officine souhaite jouer un rôle actif dans ce domaine, en collaborant avec ses confrères et avec d'autres prestataires de soins au sein d'un réseau actif autour du patient. Cette collaboration devrait se fonder sur une vision d'avenir commune, articulée autour de thèmes concrets tels que les soins transmuraux, VIDIS, etc. De cette façon, le partage de données de santé entre prestataires de soins peut également contribuer à un décloisonnement accru entre les différentes professions concernées.

Mesures concrètes et options politiques proposées :

AU NIVEAU FEDERAL

  • Optimiser l'usage des médicaments en soutenant encore plus largement, de manière structurelle, la revue de la médication (actuelle – type 2a), mais aussi en « approfondissant » celle-ci, par la mise en œuvre d’une revue de la médication de type 3 (qui prend aussi en compte les paramètres cliniques du patient), ce qui stimulerait plus encore la collaboration avec les prescripteurs.

AU NIVEAU INTERFEDERAL ET DES ENTITES FEDEREES

  • Faciliter, soutenir et promouvoir de nouveaux modèles de collaboration (tant inter- qu’intraprofessionnelle) dans les soins de santé de 1e ligne.

  • Développer une politique intégrée autour d’un schéma de médication digital partagé fonctionnel, favorisant le Seamless Care et une meilleure collaboration et transmission de données transmurale. A cet égard, il faut souligner la nécessité de confier un rôle central au pharmacien. En effet, celui-ci est le dernier maillon de la chaine avant que le patient n’utilise effectivement ses médicaments et/ou produits de santé. Le pharmacien est également le seul prestataire de soins à avoir une vue d’ensemble sur ces produits et médicaments, indépendamment du fait qu’il s’agisse d’automédication ou de médication prescrite en 1e ou en 2e ligne. ​​

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Un modèle économiquement durable
pour la pharmacie d’officine

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Mém​orandum de l’APB en vue des élections européennes, fédérales et régionales de 2024, ​
Octobre 2023 





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